10 recettes pour foirer sa newsletter

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Comme on vous le disait dès 2016, les régles d’anti spam ont été durcies de manière spectaculaire, et il est devenu complètement indispensable de modifier ses pratiques.

Le scénario n’a pas changé : une délivrabilité de plus en plus faible, jusqu’au blacklistage définitif et l’interdiction d’envoyer de nouvelles campagnes. Mais c’est la vitesse de cette dégradation qui est nouvelle.

Parmi les utilisateurs de Bob, près de 40% risquent à tout moment d’être interdits d’e-mailing.
Voici une liste de ce qu’il faut à tout prix éviter si vous souhaitez continuer à communiquer par newsletters.

1 . Exploitez un fichier ancien, ou que vous avez trouvé par terre

Les adresses non vérifiées, ou qui n’existent plus, feront péter votre score de hard bounces (adresses fausses). Au delà d’un certain seuil, vous êtes considérés comme un méchant spammeur.

2 . N’effectuez surtout pas les réglages DKIM et SPF

C’est récent, mais super efficace : les adresses d’expéditeurs non déclarées sont assez systématiquement déclarées en spam. Voir ici comment effectuer ces déclarations.

3 . Routez vos campagnes depuis une adresse Gmail (ou Yahoo, Orange, Free, etc)

C’est nouveau, aussi, mais imparable.
Une adresse gratuite ne se déclare pas (cf. #1). Voir ici comment utiliser une adresse professionnelle.

4 . Envoyez chaque news à tout votre fichier

Si vous énervez vos interlocuteurs en leur adressant des messages qui ne les intéressent pas, ils risquent de vous déclarer en « abus » et là, c’est le jackpot.
Et même avant ça, les taux d’ouverture et de clic jouent directement sur votre réputation.

5 . Utilisez juste des images

Votre graphiste travaille uniquement en .pdf ou en .jpg, c’est plus joli, et le résultat est impeccable sur toutes les messageries.
Certes, mais les anti spam vérifient le rapport texte / image. A moins de 20% de texte, ils vous détestent.
Et si les images pèsent un peu trop lourd, ils vous haïssent.

6 . Choisissez des mots tendances

Kalach ou penis marchent bien, mais vous pouvez aussi tester hypothèque, pilule, dette…
En gros tous les mots fréquents dans les messages des méchants spammeurs, qui n’ont aucune imagination.

7 . Lâchez vous sur l’objet

En le truffant de caractères spéciaux ou de MAJUSCULES, ou en le gavant d’informations
On ne sait pas pourquoi, mais les objets de plus de 100 caractères sont repérés comme suspects. Et si en plus vous abusez des !!, ? et autres signes, vous allez droit dans le mur.

8 . Planquez le lien de désinscription

Pourquoi ne pas mettre un lien de désinscription blanc sur blanc, corps 5?
Bien sûr, si vos interlocuteurs ne trouvent pas le lien, ils ne le cliqueront pas.
Du coup, ils préféreront vous déclarer en « abus ».
Et  les anti spam sont super-perfectionnés et vérifient la couleur, la longueur et la taille du lien de désinscription.

9 . Avancez masqué

Tout est bon pour vérifier que vous êtes une vraie entreprise. Et en particulier la présence d’une adresse postale.
Si vous renaclez à avouer que vous habitez à Bordeaux (par exemple) dealez une adresse de complaisance à Paris!

10 . Ne testez pas votre newsletter

Un super site pour tester votre campagnehttps://www.mail-tester.com/ Très simple d’utilisation : copiez l’adresse email qu’ils vous donnent, envoyez un email test à cette adresse, puis cliquez sur le bouton pour connaitre votre note. Et s’il y a un souci, ils vous diront ce qu’il faut changer

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